À l’inverse, la question se pose réellement quant aux effets produits sur le taux de criminalité lorsque l’on regarde le nombre d’individus incarcérés pour 100.000 habitants. En effet, encore aujourd’hui, les États-Unis, avec la Turquie, possèdent les taux de criminalités les plus élevés du monde. Comme dit plus haut, le Texas, même s’il est l’État affichant le plus d’exécutions à son actif depuis 1976, enregistre le deuxième taux le plus élevé de meurtres. De plus, de nombreuses personnes ont affirmé qu’abolir la peine de mort entraînait une hausse de la criminalité, tandis qu’au contraire, des études effectuées aux États-Unis et au Canada, par exemple, ne confirment pas ces propos. Le taux de criminalité serait même plus élevé dans les États et Pays appliquant la peine de mort que dans ceux qui ne l’appliquent pas.  Pour exemple, en 2004, aux États-Unis, le taux d’homicide moyen pour 100.000 habitants était de 4,02 dans les États n’appliquant pas la peine capitale tandis qu’à l’inverse, il était de 5,71 pour 100.000 habitants dans les États ayant recours à la peine de mort. On peut donc supposer que la peine de mort, bien loin de rendre la société plus sûre, la rend au contraire plus dangereuse en y entrainant un cycle de violence légitimant les homicides criminels, eux même justifiés par ceux commis par l’État lorsqu'il exécute des condamnés. On peut ici observer le nombre d'homicides commis par arme à feu aux États-Unis depuis Janvier 2015 et se rendre compte du niveau de sûreté d'un des pays les plus réputés pour appliquer la peine de mort et vanter ses mérites :

 

 

 

 

 

 

De la même manière, la peine de mort ne peut avoir d’effet dissuasif sur les criminels car ceux-ci agissent le plus souvent de manière spontanée et impulsive et ne prennent donc pas le temps de réfléchir aux conséquences qui vont par la suite découler de leurs actes.