
ARAUJO Camille | DJIMERA Samba | EUDELINE Arthur | LE CLAINCHE Chloé
1 ère ES 2 | Lycée Jean Perrin | Rezé - 2015
Pour cette section, nous nous sommes exclusivement focalisé sur les religions occidentales, aussi, vous ne trouverez que des citations précises de textes religieux chrétiens étant donné que le christianisme est la religion la plus présente dans la société occidentale. Vous trouverez néanmoins des références à d’autres religions dans notre traduction du document « un guide la colère de Dieu ».
Les mentions de l'application de la peine de mort dans la Bible :


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« Quiconque aura versé le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé, car Dieu a fait l’homme à son image. » Genèse 9 ; 6
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« Celui qui frappe un homme à mort doit être mis à mort. » Exode 21 ; 12
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« Mais si un homme agit méchamment contre son prochain pour le tuer par ruse, tu l’arracheras même de mon autel pour le faire mourir. » Exode 21 ; 14
Le meurtre est en effet puni de mort car cet acte va à l'encontre de la vie des êtres créés par Dieu et qui de plus, sont à son image. De plus, seul Dieu est à même d'insuffler ou d'ôter la vie selon la religion Chrétienne.
Le Meurtre :
Homosexualité :
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« Si un homme couche avec un homme comme on fait avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable, ils seront punis de mort : leur sang est sur eux. » Lévitique 20 ; 13
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[...] « Les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement. […] Et bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font. » Épître aux Romains 1 ; 26-32
Les relations homosexuelles, quant à elles, sont punies par la peine de mort dans la mesure où Dieu à créé l'homme et la femme dans un seul et unique but, insuffler la vie. Or, il va s'en dire, lors d'un acte sexuel entre deux personnes du même sexe, il ne peut y avoir de fécondation de manière naturelle.
Traduction du document original "a guid to the wrath of god"
Relation avec une femme fiancée :
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« Si une jeune fille vierge est fiancée à quelqu’un, et qu’un homme la rencontre dans la ville et couche avec elle, vous les amènerez tous deux à la porte de la ville, et vous les lapiderez, jusqu’à ce qu’ils meurent : la jeune fille pour n’avoir pas crié dans la ville, et l’homme pour avoir déshonoré la femme de son prochain. […] Mais si c’est dans les champs que cet homme rencontre la jeune fille fiancée, et qu’il lui fasse violence et couche avec elle, l’homme qui aura couché avec elle mourra seul. » Deutéronome 22 ; 23-27
Tout comme l'adultère, cette relation viole le caractère sacré des fiançailles. De plus, la jeune fille étant sensée être vierge avant le mariage, le fait qu'elle est une relation sexuelle avant le mariage, qui plus est, avec un homme qui n'est pas son fiancé, vas à l'encontre de l'idologie de l'Église concernant la virginité.
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« Si un homme commet adultère avec une femme mariée, et s’il commet adultère avec la femme de son prochain, ils seront tous deux punis de mort, l’homme et la femme adultères. » Lévitique 20 ; 10
L'adultère est une infidélité qui se trouve en contradiction totale avec l'obligation de fidélité liée au mariage. Elle viole donc le caractère sacré du mariage.
L'adultère :
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« L’homme qui aura commerce* avec une bête sera puni de mort, et vous tuerez la bête. Si une femme s’approche d’une bête pour se prostituer à elle, tu tueras la femme et la bête ; elles seront mises à mort : leur sang est sur elles. » Lévitique 20 ; 15-16
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« Quiconque a commerce* avec une bête sera mis à mort. » Exode 22 ; 19
*ici, avoir une relation de nature sexuelle
La zoophilie constitue un acte puni par la mort dans les textes sacrés dans la mesure où, tout comme les relations homosexuelles, elle ne permet pas la fécondation et la procréation et bafoue la raison originelle qui légitime les rapports sexuels chez les Hommes. Elle est donc formellement prohibée par l'Église.
Zoophilie :
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« Si un homme couche avec la femme de son père, et découvre ainsi la nudité de son père, ils seront tous deux punis de mort : leur sang est sur eux. Si un homme couche avec sa belle-fille, ils seront tous deux punis de mort ; ils ont fait une chose honteuse : leur sang est sur eux. Si un homme couche avec un homme comme on fait avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable, ils seront punis de mort : leur sang est sur eux. Si un homme prend pour femmes la fille et la mère, s’est un crime ; on les livrera au feu, lui et elles, afin que ce crime n’existe pas parmi vous. » Lévitique 20 ; 11-14
La relation avec un membre de sa belle-famille constitue une liaison extra matrimoniale et, qui plus est, avec un partenaire qui commet lui aussi un adultère.
Relation avec un membre de sa belle-famille :
Commettre un enlèvement :
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« Celui qui dérobe un homme, soit qu’il le vende, soit qu’on le retrouve entre ses mains, doit être mis à mort. » Exode 21 ; 16
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« Si l’on trouve un homme qui ait enlevé l’un de ses frères, d’entre les enfants d’Israël, et en ait fait son esclave, ou l’ait vendu, ce ravisseur sera puni de mort. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi. » Deutéronome 24 ; 7
Empoisonner un ou plusieurs individus :
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« Tu ne laisseras pas vivre la magicienne.» Exode 22 ; 17
L'empoisonnement était couramment le fait des sorcières, autrement appelées magiciennes, qui ont réellement existée même si l’existence de leurs pouvoir n’est évidemment pas avérée. C’était de simples femmes qui vivaient recluses de la société, en ermite, bien souvent parce qu’elles avaient divorcées ou trompé leur mari au Moyen-Âge. Elles étaient le plus souvent guérisseuses et herboristes. Pour se venger des méfaits commis envers elles, les sorcières empoisonnaient fréquemment les puits des villages afin de contaminer le plus de personnes possibles.
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« Celui qui frappe son père ou sa mère doit être mis à mort. » Exode 21 ; 15
Les parents doivent être respectés et aimés, comme le disent de nombreuses religions où le respect est une valeur fondamentale.
Agresser ses parents :
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« Fais sortir du camp le blasphémateur ; que tous ceux qui l’ont entendu posent leurs mains sur sa tête, et que toute l’assemblée le lapide. Tu parleras aux enfants d’Israël, en disant : Tout homme qui maudit son Dieu portera son péché ; et celui qui blasphémera le nom de Yahweh sera puni de mort : toute l’assemblée le lapidera. Etranger on indigène, s’il blasphème le Nom sacré, il mourra. » Lévitique 24 ; 10-16
Blasphèmer :
Maudire ses parents :
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« Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. » Exode 21 ; 17
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« Quiconque maudit son père ou sa mère sera puni de mort ; il a maudit son père ou sa mère : son sang est sur lui. » Lévitique 20 ; 9
Tout comme énoncé plus haut, le respect est une valeur fondamentale dans la chrétienté.
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« […] Si le témoin se trouve être un faux témoin, s’il a fait contre son frère une fausse déposition, vous lui ferez subir ce qu’il avait dessein de faire subir à son frère. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi. […] » Deutéronome 19 ; 15-21
Faire un faux témoignage :
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« Si un homme a un fils indocile et rebelle, n’écoutant ni la voix de son père, ni la voix de sa mère et, lors même qu’ils le châtient, ne les écoutant pas, son père et sa mère le saisiront et l’amèneront aux anciens de la ville et à la porte du lieu qu’il habite. Ils diront aux anciens de la ville : " Notre fils que voici est indocile et rebelle, il n’écoute pas notre voix, il se livre à la débauche et à l’ivrognerie." Et tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra.» Deutéronome 21 ; 18-21
Désobéir à ses parents :
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« Vous observerez le sabbat, car c’est pour vous une chose sainte. Celui qui le profanera sera puni de mort ; celui qui fera quelque ouvrage* ce jour-là sera retranché du milieu de son peuple.» Exode 31 ; 14
*ici, travail
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« Tu travailleras six jours, mais le septième sera pour vous un jour consacré ; un jour de repos complet en l’honneur de Yahweh. Quiconque fera un travail ce jour-là sera puni de mort. » Exode 35 ; 2
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« Pendant que les enfants d’Israël étaient dans le désert, ils trouvèrent un homme qui ramassait du bois le jour du sabbat. Ceux qui l’avaient trouvé ramassant du bois l’amenèrent à Moïse, à Aaron et à toute l’assemblée. On le mit sous garde, car ce qu’on devait lui faire n’avait pas été déterminé. Yahweh dit à Moïse : " cet homme sera mis à mort ! Toute l’assemblée le lapidera hors du camp. " Toute l’assemblée l’ayant fait sortir du camp, le lapida et il mourut, comme Yahweh l’avait ordonné à Moïse. » Nombres 15 ; 32-36
Ne pas respecter le Sabbat :
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« Tout homme ou femme qui évoque les esprits ou s’adonne à la divination sera mis à mort ; on les lapidera : leur sang est sur eux. » Lévitique 20 ; 27
Pratiquer la nécromancie :
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« Celui qui, se laissant aller à l’orgueil, agira sans écouter le prêtre qui se tient là pour servir Yahweh, ton Dieu, ou sans écouter le juge, sera puni de mort. » Deutéronome 17 ; 12
Ne pas respecter l’autorité de la cour :
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«Tu ne laisseras pas vivre la magicienne. » Exode 22 ; 17
Pratiquer la sorcellerie :
LA PEINE DE MORT
Traduction du document
original "a guid to the wrath of god"
La religion a toujours eu une place prépondérante dans la société occidentale. Bien que son influence diminue d'année en année, celle-ci reste néanmoins fortement présente dans les mœurs des occidentaux. Le christianisme, bien que formellement opposé au fait de donner la mort avec le verset 13 du chapitre 20 de l'Exode "Tu ne tueras point", réunis cependant dans ses textes sacrés, 18 actions clairement punies par la mort.
Le positionnement de l'Église à travers les âges :
À son entrée dans l'empire romain au IVe siècle, l'Église permet à l'Empire Romain de l'appliquer, laissant ainsi l’État décider ou non de l’application de la peine. L'Église est donc, à cette époque, contre la peine de mort, même si ses textes prévoient l'application de la peine capitale.
Cependant, au début du XIIIe siècle, le pape Innocent III, en 1208, annonce "Nous affirmons, touchant la puissance séculière, qu’elle peut sans péché mortel exercer le jugement du sang, pourvu qu’elle procède, en portant la sentence, non par haine mais par jugement." conférant ainsi, par ce biais, le droit d'appliquer la peine de mort au clergé séculier. Cette décision est majoritairement approuvée par la société et reçoit l'appui de nombreux juristes, tels que Saint Thomas d’Aquin.
Ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'une communauté chrétienne, la Société Religieuse des Amis, également appelée Quakers, s'élève formellement contre la peine de mort.
De nos jours, l'Église est bien évidemment contre la peine de mort. Les Églises protestantes et orthodoxes ont déclarées, lors d'un Conseil Œcuménique des Églises ou COE, leur formelle opposition à la peine de mort de par le fait que l'Homme est créé à l'image de Dieu et qu'en appliquant la peine de mort, les hommes usurpent le droit divin d'ôter la vie.
