
ARAUJO Camille | DJIMERA Samba | EUDELINE Arthur | LE CLAINCHE Chloé
1 ère ES 2 | Lycée Jean Perrin | Rezé - 2015
Utilisée essentiellement dans la Rome Antique, cette méthode d’exécution avait une connotation très déshonorante puisque réservée, à la base, aux esclaves. Le condamné était très souvent flagellé ou torturé avant son exécution afin de le « préparer » à cette dernière. Il devait ensuite porter le Patibulum, partie transversale du support servant à la crucifixion, jusqu’à son lieu d’exécution généralement là où avait été commis le crime résultant de l’accusation ou encore à la croisée de chemins ou le long d’une route lorsque le crime avait été commis en ville car le lieu d’exécution était toujours hors de la ville. Le condamné était ensuite positionné sur le support de crucifixion, généralement une croix mais cela pouvait tout aussi bien être un support en T ou même un arbre. Étaient ensuite ligotés avant que ne soient cloués les mains et les pieds du condamné, les cordes servant à produire un garrot empêchant la circulation du sang dans les mains et les pieds. Une étude révèle que les clous pouvaient être plantés au niveau des poignets, dans l’espace de Destot, ou dans la paume de la main, entre le 3e et 4e métacarpien, pour les mains et dans l’espace de Mérat ou au niveau du tendon d’Achille pour les pieds, tout cela afin d’éviter de percer une artère et ainsi d’offrir une mort la plus longue possible au supplicié. L’ensemble que constituaient le condamné et son support était ensuite hissé à la verticale par rapport au sol et laissé là pour servir de mise en garde aux passants. Des "expériences" réalisées par les Nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale montrent que la mort survenait par asphyxie après un délai compris entre une dizaine de minutes et une heure. En effet, le poids qu’exerçait le condamné sur lui-même produisait une forte traction sur son diaphragme. La respiration nécessitait alors beaucoup plus d’efforts et le condamné finissait, de par sa fatigue, par mourir asphyxié. D'autres variantes sont apparues au fil du temps comme le Haritsuke ou encore le Mizuharitsuke.
Le Haritsuke est une variante japonaise de la crucifixion, cette méthode était employée au Japon. Le condamné n’avait, dans ce cas, pas les extrémités clouées sur une croix mais ligotées sur une sorte de cadre avant que des bourreaux ne transpercent le corps du supplicié avec des lances.
Le Mizuharitsuke, seconde variante japonaise de la crucifixion, consistait à pendre par les chevilles le condamné qui était ligoté par les pieds et les mains à une croix renversée à la verticale par rapport au sol, de telle sorte que le condamné ait la tête en bas. La croix était ensuite posée sur une plage et le condamné finissait noyé lors de la montée de la marée.





La décapitation était effectuée à l’aide d’un « tranche-tête », autrement dit, soit à l’épée, la hache, le sabre ou encore la guillotine. On parlera également de la décapitation comme de « décollement » ou de « décollation » dans les écrits anciens. De façon générale, cette technique était réservée, du Moyen-Âge jusqu’au XIXe siècle, aux aristocrates comprenant les nobles et les bourgeois qui étaient généralement des guerriers et qui pouvaient mourir sur le champ de bataille par un coup d’épée ou de hache. Ainsi, il était jugé plus honorable d’exécuter les aristocrates de cette manière car cela était ce qui se rapprochait le plus d’une mort guerrière. Le condamné, alors à genoux, avait la tête placée sur un billot généralement fait de bois. Un bourreau se chargeait alors de décapiter le condamné grâce à un coup bien placé, généralement sur la nuque. Dans de nombreux cas, il est arrivé qu’un seul coup ne suffise pas et que le bourreau soit obligé d’assener plusieurs autres coups avant que la tête du condamné ne finisse par se détacher.
La guillotine reprend les mêmes principes qu’énoncés plus haut. Le condamné était placé sur une bascule qui le positionnait en position allongée, les assistants le poussaient ensuite en avant pour que sa tête dépasse de la lunette qui se refermait autour de son cou et comprimait la nuque du supplicié. Le bourreau, quant à lui, actionnait un mécanisme qui relâchait le mouton, un poids d’environ 40kg sur lequel était fixé le couteau et qui venait sectionner la tête du condamné. D’un mouvement de bascule, le corps était récupéré, tandis que de l’autre côté, la tête tombait le long d’une glissière dans un panier.
Vidéo fictive retraçant les derniers instants d’un condamné à mort en France tiré du film La Vie, l’Amour, la Mort réalisé par Claude Lelouch en 1968

Dans le but de donner la mort, l’écartèlement était réalisé à l’aide de chevaux de trait ou d’éléphants en Asie. Les extrémités du condamné, à savoir les bras et les jambes, étaient attachés aux animaux par le biais de cordes. Au signal, les quatre montures partaient et arrachaient simultanément les bras et les jambes du condamné. Cette technique fut utilisée par de nombreux peuples comme les perses, les asiatiques et les français qui utilisaient cette forme de mise à mort pour condamner un régicide sous l’Ancien Régime. La main du condamné qui avait tenue l’arme ayant servie au crime était souvent brûlée au souffre de manière symbolique.

La mise à mort par écorchement, ou dépeçage vivant, consiste à retirer la peau du condamné en incisant soit sous la plante des pieds, soit sur le sommet de la tête, pour tirer ensuite la peau et la retirer totalement, faisant ainsi apparaître l’enveloppe musculaire appelée la fascia musculaire. La mort ne survient qu’après plusieurs longues heures d’agonie.

Le pachyderme était utilisé de plusieurs façons pour exécuter les condamnés principalement dans l’Asie du Sud et du Sud-Est où cette technique était couramment employée du IVe siècle avant Jésus Christ jusqu’au milieu du XXe siècle. Cette pratique s’étendit même jusqu’aux occidentaux comme les Romains ou les Carthaginois afin de punir les mutineries et autres révoltes des soldats. Grâce à son extraordinaire agilité, l’éléphant d’Asie pouvait torturer lentement les prisonniers ou mettre à mort de manière rapide les condamnés. Le supplicié pouvait être présenté à l’animal avec un sac en toile sur la tête afin de ne pas voir arriver le moment fatidique où il allait mourir ou, au contraire, tête découverte afin de voir la mort arriver et ainsi augmenter son supplice. Le condamné pouvait avoir été préalablement trainé dans la ville attaché à une patte de l’animal avant d’être exécuté. La mise à mort pouvait se dérouler de différentes manières.
En effet, l’animal pouvait utiliser ses défenses afin d’empaler sa victime et, éventuellement, la démembrer ensuite à l’aide de sa trompe. De la même manière, des lames pouvaient être implantées dans la structure osseuse des défenses de l’animal dans le but de faciliter cette procédure. Ces pratiques, bien que non systématiques, ont étés rapportées de nombreuses fois.
Le condamné pouvait tout aussi bien être écrasé par la patte de l’animal. Pour une mise à mort rapide, on choisissait d’écraser la tête du condamné qui était alors à genoux, la tête sur un billot. Pour une mort lente, on pouvait écraser un à un les membres du condamné ou son torse afin de lui offrir une mort semi rapide. Enfin, l’éléphant pouvait se saisir du condamné à l’aide de sa trompe, le projeter dans les airs et le piétiner une fois qu’il était de retour au sol.


L’emmurement a été mentionné pour la première fois dans l’histoire d’Antigone et donc surement utilisé pendant l’Antiquité. Ce châtiment a été également utilisé sous l’Empire Romain afin de punir les Vestales, prêtresses de la déesse du foyer Vesta, qui avaient rompus leur vœu de chasteté, et également par l’Inquisition durant le Moyen-Âge. Le condamné était enfermé hermétiquement sans eau ni nourriture dans une pièce et était promis à une mort par asphyxie due au manque d’air. Du même type, l’enfouissement vivant se révèle être une pratique très similaire du fait qu’elle piège ses victimes dans un espace plus confiné et les privent d’air. Une variante voulait que l’on enferme un chat avec la victime, qui était alors fixée au mur, avant de sceller le mur du dernier parpaing. Le chat, affamé, commençait alors à s’attaquer à la victime qui ne pouvait se défendre.
Cette pratique, consistait à sectionner les membres du condamné un à un à l’aide d’un instrument tranchant comme une hache ou une épée. Cette pratique pouvait s’accompagner du dépeçage du condamné alors qu’il était encore en vie.
L’une de ses variantes est le Lingchi, également appelée « les cent morceaux » ou encore « la mort des milles coupures ». Essentiellement utilisée en Chine, elle était administrée en réponse à des crimes exceptionnels tels qu’une agression envers l’Empereur ou sa famille. Le condamné se voyait entaillé chacun de ses membres avant qu’ils ne soient retirés successivement, la tête était la dernière à être ôtée. Bien souvent, pour que le condamné reste en vie, il était d’usage que les bourreaux donnent de l’opium au supplicié afin qu’il ne tombe pas dans l’inconscience et n’échappe pas à sa douleur.


Également appelée damnatio ad bestias dans l’Empire Romain, ce terme désignait un supplice réservé aux ennemis d’État que constituaient les prisonniers ou esclaves qui avaient commis de graves forfaits. Les condamnés étaient jetés dans une arène, dépouillés de leurs vêtements et sans aucune arme. Des bêtes sauvages étaient envoyées les unes après les autres jusqu’à ce que les condamnés finissent par mourir et être dévorés par les bêtes.
De même, au Moyen-Âge, il existait une méthode de mise à mort qui utilisait des serpents. Ce mode d’exécution prévoyait de jeter le condamné dans une fosse remplie de serpents venimeux qui mordaient le supplicié à de multiples reprises et, de par leur venimosité, conduisait au décès de ce dernier.

La plus connue des méthodes d’exécutions est sûrement le bûcher utilisé par l’Inquisition chrétienne. Toutefois, l’utilisation du bûcher remonte à l’Empire Romain où les premiers chrétiens furent brûlés, sous l’Empire Byzantin pour punir les Zoroastriens ou encore les civilisations précolombiennes. Le bûcher pouvait se décliner sous deux formes majeures:
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La première prévoyait la disposition de fagots autour de l’estache, le pieu sur lequel était attaché le condamné qui était entouré par les fagots jusqu’à hauteur de son torse.
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Dans le second cas de figure, le bois était empilé sous le pieu et le condamné était positionné au-dessus du tas de bois.
Le bourreau, dans le cas du bûcher, joue un rôle primordial. En effet, c’est lui qui a la charge d’ériger le bûcher et de réaliser les dernières préparations de la victime pour son exécution. Il peut, de ce fait, influencer la mise à mort de sa victime. Le bourreau peut ainsi augmenter la douleur du supplice en choisissant d’utiliser un bois très sec qui brûlera vite et fera prendre feu le condamné lui infligeant ainsi une douleur atroce, imbiber ses vêtements, s'il en a, d’huile dans le même but. Il peut également faire en sorte que le feu brûle progressivement les membres de la victime de manière à ce que le feu consume d’abord les pieds, les jambes, les mains… prolongeant ainsi l’agonie du condamné.
À l’inverse, le bourreau peut amoindrir les souffrances de sa victime, soit par bonté d’âme, soit grâce à une quelconque compensation financière venant de la famille. En effet le bourreau pouvait choisir d’utiliser du bois vert ou un mélange de bois et de paille moisie afin de dégager un maximum de fumée qui pouvait soit asphyxier le condamné ou dissimuler le bourreau pour qu’il plante un croc, servant à l’origine à piquer le feu, dans le cœur de la victime pour abréger ses souffrances. Il pouvait tout aussi bien avoir passé une cordelette autour du cou du condamné pour l’étrangler plus tard, avoir drogué sa victime pour l’anesthésier ou la faire délirer dans le but de lui éviter une incinération consciente. Enfin, il pouvait placer des balles de jeu de paume remplies de poudre inflammable à différents endroits du corps du condamné afin qu’elles explosent au contact du feu et l’aide à prendre plus rapidement. Cette pratique était vue par le publique comme cruelle mais elle avait en fait pour but d’abréger les souffrances du condamné le plus rapidement possible.
Une autre méthode, utilisée durant l’Antiquité, est beaucoup moins connue. Le Taureau d’Airain, également nommé le Taureau de Phalaris, le tyran de l’Agrigente, était à la base un instrument de torture mais qui fut également utilisé pour exécuter des prisonniers. Le Taureau était une grande statue faite d’Airain et qui possédait un ventre creux. On faisait pénétrer le ou les condamné(s) dans le ventre de la statue par le biais d’une trappe latérale. Le Taureau était ensuite positionné au-dessus d’un brasier jusqu’à ce que le métal soit porté au rouge. Les condamnés cuisaient alors littéralement dans le ventre de la bête et leurs plaintes s’échappaient des naseaux du Taureau, transformant leurs cris en un cri semblable au mugissement d’un Taureau grâce à un système de trompes.
Enfin, on pouvait exécuter un condamné par ébouillantage. Le supplicié était placé dans un chaudron rempli d’eau ou d’huile et placé à une certaine hauteur. Le bourreau pouvait alors influencer les souffrances endurées par le supplicié en ajustant la vitesse à laquelle descendait le chaudron ou en mettant d’abord le condamné dans le chaudron avant d’allumer le feu sous le chaudron, prolongeant de cette manière l’agonie du condamné.




Contrairement à ce que certains pourraient penser, l’être humain peut mourir suite à un nombre de coups trop importants. Administrés à l’aide d’un fouet, de lanières de cuir, de cordes, de branche souples ou tout autre objet reprenant des caractéristiques similaires comme une ceinture, …
Cette technique qui ne devait servir qu’à la torture ou comme punition, fut également utilisée pour tuer. Le nombre de coups passait alors d’un nombre définit par le commanditaire à un nombre indéfini, la sentence ne s’arrêtant alors qu’à la survenue de la mort.

Cette méthode était essentiellement utilisée par les Indiens d’Amazonie, les peuples d'Afrique Équatoriale et les polynésiens. Le condamné était tout simplement frappé à la tête avec un objet qui pouvait tout aussi bien être contendant que tranchant dans le but de fracasser son crâne.
Ce mode d’exécution, utilisé de l’Antiquité jusqu’en 1974 dans l’Espagne franquiste, utilise la strangulation pour mettre à mort les condamnés. Autrefois simple lien fait de cuir, de soie ou de cordes à piano, le garrot fut incarné sous la forme d’un collier métallique à vis pour les exécutions judiciaires modernes. Le condamné était installé sur une chaise et le garrot lui était passé autour du cou. Le bourreau actionnait alors une vis qui passait dans un poteau ayant pour rôle de maintenir le garrot. Le collier se resserrait plus ou moins vite selon le désir ou non de faire mourir vite le condamné, il était serré jusqu’à ce qu’il comprime le larynx et cause la mort par asphyxie.

Cette méthode était très appréciée pour son aspect rapide et économique. Elle se décline en plusieurs variantes dont :
La cage à Marée qui était une grande cage pouvant contenir cinq à dix personnes. Elle était placée sur une plage et les condamnés, alors prisonniers de cette cage finissaient par être submergés totalement et mourraient noyés.
"Les noyades", qui résidaient dans le fait de regrouper un certain nombre de condamnés sur une barge remorquée jusqu’au centre d’un fleuve où les bourreaux la coulait. Les suppliciés avaient étés préalablement délestés de leurs vêtements et entravés. Si certains parvenaient à nager après que la barge eût été coulée, les bourreaux les achevaient à coups de sabre. L’exemple le plus flagrant de cette pratique est incontestablement les Noyades de Nantes (1793-1794) ordonnées par Jean-Baptiste Carrier.
La noyade au moyen d’un lest, qui cette fois-ci ne vise qu’un individu. Le condamné était enfermé dans un sac lesté, un tonneau, ou encore lesté d’une pierre autour du coup puis jeté à l’eau. Cette pratique a été beaucoup utilisée à Venise pour exécuter les prisonniers trop gênants à l’abri des regards durant la nuit. On peut également citer dans les modes d’exécution extra judiciaires, la "brasse sicilienne" employée par la mafia qui consiste à entraver les pieds de la victime avec un seau de ciment à prise rapide, jouant également le rôle de lest avant de la mettre à l’eau par la suite.



Cette méthode d’exécution, instaurée en 1406 au Royaume-Uni, a été mise en place dans le but de dissuader les prisonniers de refuser de plaider coupable ou non coupable lors de leur procès. En effet, la loi anglaise en vigueur à cette époque prévoyait que si les accusés plaidaient coupable ou non coupable et qu’ils étaient ensuite condamnés à mort, l’ensemble de leur patrimoine était donné à la couronne. Ainsi, en refusant de plaider, les accusés assuraient une succession normale à leurs proches. Le condamné était recouvert de poids ajoutés au fur et à mesure. Le supplice prenait fin lorsque le condamné finissait par plaider ou par mourir sous le poids des objets qui le recouvraient.

Ce mode d’exécution sommaire a été utilisé partout dans le monde, dans toutes les cultures, grâce à son aspect instinctif. Le lieu le plus connu pour ce type d’exécution reste sans doute la Roche Tarpéienne à Rome. Le condamné était tout simplement poussé d’une hauteur dans le vide et mourrait de sa chute.

Ce type d’exécution, particulièrement horrible, a été utilisé dans l’Antiquité. Le condamné était placé dans une boite d’où seul les bras, la tête et les jambes ressortaient sans qu’il puisse les rentrer à l’intérieur. On nourrissait le condamné, contre son gré s’il ne le désirait pas et on répétait la procédure chaque jour pendant une longue période jusqu’à ce que la mort s’en suive. Le décès du condamné survenait lorsque la quantité de matière fécale contenue dans la caisse était assez importante pour qu’un nombre considérable de vers y prospèrent. Les parasites issus des excréments du condamné commençaient alors à ronger son corps de l’extérieur et finissaient par causer la mort du condamné.
Utilisée par les peuples du Moyen Orient puis transmise au Macédoniens, et plus tard aux Grecs et aux Romains et enfin à l’Inquisition Chrétienne qui y eut recours au Moyen-Âge.
Le condamné pouvait être scié de manière longitudinale, dans ce cas il était pendu par les pieds jambes écartées et on le sciait de l’aine jusqu’à la poitrine.
Le sciage transversal était également possible, en effet il suffisait de scier le condamné soit au niveau de la nuque pour une mort rapide, soit le scier à un autre endroit et le laisser se vider de son sang.

Cette méthode de mise à mort, très rependue durant la Grèce Antique, consiste à obliger un condamné à se suicider afin d’éviter un châtiment pire que celui-ci comme par exemple une mise à mort plus terrible, le déshonneur ou une peine d’emprisonnement à vie si cela est jugé pire.
C’est de cette manière que mourut Socrate, qui fut condamné, par les Athéniens pour impiété, à ingérer une solution de ciguë afin de mettre fin à ses jours.
De la même manière, le maréchal Erwin Rommel fut forcé par Hitler à se suicider afin d’éviter un procès qui l'aurait couvert de déshonneur et faire déteindre sa sentence sur sa famille.
D’abord utilisée dans l’antiquité comme méthode de torture, le supplice se mue en moyen de mise à mort au Moyen-Âge. Le condamné, après avoir eu préalablement les membres brisés par le bourreau sur une croix en forme de X, était attaché, bras et jambes repliés sous lui sur une roue laissée à la vue de tous jusqu’à ce que mort s’en suive. Un bourreau pouvait étrangler le condamné sur ordre d’un juge si son agonie était jugée trop longue, sans quoi elle pouvait durer d’une heure à plusieurs jours.

Également appelée empalement, cette méthode fit son apparition dans les premières civilisations mésopotamiennes et a subsistée jusque très tard dans l’histoire. Le condamné était traversé lentement par un pieu appelé "pal" qui avait une pointe plus ou moins aiguisée selon la volonté du bourreau de faire souffrir ou non le condamné. En effet, un pal à la pointe arrondie déplaçait les organes et les chairs sans les léser, ce qui augmentait considérablement la douleur du supplice tandis qu’avec une pointe affûtée, le pieu traversait plus rapidement et mettait un terme aux souffrances du condamné plus vite.
Le pieu pouvait être planté juste sous le sternum afin qu’il transperce le condamné pour ressortir dans son dos.
Une seconde variante impliquait que le pal soit introduit par l’anus du condamné pour qu’il ressorte par sa bouche ou ses épaules selon l’inclinaison de ce dernier.
Ce processus était plus ou moins long selon la profondeur où on enfonçait la pointe. Le bourreau pouvait choisir d’empaler lui-même le condamné ou au contraire d’enfoncer un tout petit peu la pointe et de laisser la gravité faire le reste.

Utilisée pour exécuter les nobles mongols, cette méthode impliquait que les hauts dignitaires mongols soient allongés sur le sol puis recouverts d’un tapis avant que des chevaux par troupeaux ne soient envoyés au galop pour les piétiner. Cette méthode a été mise en application pour exécuter les nobles mongols qui ne pouvaient en aucun cas être touchés par des humains. Ainsi, grâce à l’utilisation du tapis, la croyance était respectée.
Utilisée surtout en Amérique du Sud pour exécuter les prisonniers conquistadors, cette méthode avait pour but de tuer le condamné en lui versant un métal en fusion, généralement de l’or, dans la bouche ou directement sur le corps.

L’implication d’un cercueil en fer ou en bois garni de pointes et ayant la forme d’une femme est tout à fait caractéristique de ce mode d’exécution. Le condamné était placé à l’intérieur du cercueil et, tandis que le couvercle se refermait, les pointes dont il était hérissé transperçaient peu à peu le condamné jusqu’à ce que la mort survienne.

LA PEINE DE MORT
Au total sont répertoriées ici 33 techniques de mises à mort diverses et leurs dérivés. Ces techniques se décomposent en trois majeures parties qui sont :
Les méthodes sommaires ou non reconnues par la justice
Il existe également une méthode hypothétique qui n’a jamais été mise en œuvre, l’inhalation d’azote. Toutes ces techniques de mises à mort vous sont listées si dessous. Il est évident que toutes les techniques de mises à mort n’ont pas pu être consignées sur ce site étant donné qu’une grande majorité des tortures peuvent conduire à la mort si on le désire, il n’y a donc que les techniques de mises à mort qui sont rassemblées ici et non les techniques de tortures qui peuvent aboutir au décès du supplicié. Une version de la page sans vidéos et images jugées choquante est disponible pour les âmes sensibles.
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