
ARAUJO Camille | DJIMERA Samba | EUDELINE Arthur | LE CLAINCHE Chloé
1 ère ES 2 | Lycée Jean Perrin | Rezé - 2015
La chaise électrique a été utilisée pour la première fois aux États-Unis en 1890. Ce dispositif se compose d’une chaise sur laquelle est attaché le condamné, faite d’un matériau non conducteur, généralement du bois, et est associée à deux électrodes, la première se plaçant sur la tête de l’individu et la seconde sur sa jambe afin d’assurer une conductivité optimale.
La procédure standard d’exécution, réalisée par un bourreau appelé « Electricien d’État », se décompose en deux étapes majeures :
Dans un premier temps, après que le condamné ait été sanglé à la chaise, des éponges imbibées d’eau ou d’une substance conductrice appelée électrolyte sont placées entre la peau rasée du crâne de l’individu et l’électrode. Dans certains États, le condamné peut avoir la tête recouvert d'un masque de cuir afin de dissimuler son visage durant la procédure et ainsi rendre moins pénible le spectacle aux témoins, mais sert également au maintien de la tête pour empêcher qu'il y ait trop de tension sur les électrodes. Une forte différence de potentiel est alors appliquée par la suite entre l’électrode située au sommet du crâne du condamné et celle attachée à sa jambe, produisant une première décharge de 2000 volts. Maintenue pendant une dizaine seconde, cette décharge a pour but de faire disparaître la résistance de la peau et de plonger, en théorie, le condamné dans l’inconscient.
Après une pause de quelques secondes afin de laisser le corps refroidir et ainsi l’empêcher de prendre feu, le courant, abaissé préalablement entre 400 et 500 volts, est envoyé une seconde fois pendant une vingtaine de secondes ou plus, jusqu’à la mort du condamné. La paralysie des muscles de l’exécuté, engendrée par l’usage du fort courant électrique utilisé durant la procédure, provoque une fuite de liquides corporels (comme l’urine et les excréments) due au relâchement du sphincter.
Exécution à l’aide d’une chaise électrique

Explications du fonctionnement de la chaise électrique et de ses effets sur l’organisme
Cette méthode d’exécution, bien que tristement connue pour son usage massif par les nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale, a été également utilisée pour exécuter des prisonniers dans des pays tels que les États-Unis ou encore en Corée du Nord. Dans le monde occidental, plus précisément aux États-Unis, lors d’exécutions ordonnées par la justice, le condamné était sanglé sur une table qui était installée dans une chambre étanche munie de parois vitrées et reliée à un système de diffusion du gaz. Les condamnés pouvaient faire le choix d’être mis à mort par inhalation de gaz létal ou par injection létale.
Le gaz utilisé dans les chambres à gaz américaines est le cyanure d’hydrogène ou, sous sa forme liquide, l’acide cyanhydrique. Selon une étude de l’Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques, aussi appelé l’INERIS disponible ici, la dose létale de ce composé chimique commencerait à 45 milligrammes par mètre cube, ce qui entraînerait la mort d’un être humain moyen en 60 minutes. Le cyanure d’hydrogène possède une odeur caractéristique d’amende amère et cause une anoxie, soit une diminution progressive de la présence de dioxygène dans les tissus.
Ce gaz est aussi connu sous le nom de Zyklon B pour les nazis ou Uragan D2 en République Tchèque.
Mise à mort par gaz létal

Essentiellement utilisée durant la période préchrétienne, elle subsiste néanmoins dans les pays ayant recours à la Charia dans les cas d’adultère. Anciennement publique et participative jusque dans les années 2000, la mise à mort par lapidation a maintenant le plus souvent cours dans les cimetières. Un trou est d'abord creusé pour enterrer le condamné. Selon le code pénal islamique disponible ici, si un homme est jugé coupable d’adultère, il est enterré jusqu’à la taille, si c’est une femme qui est jugée responsable, elle est enterrée jusqu’à la poitrine.
L’ordre de celui qui lance la première pierre varie selon la façon dont le crime a été révélé ou découvert. En effet, si la condamnation repose sur des témoignages, ce sont les témoins qui lancent les premières pierres, puis le juge et enfin les autres, le plus souvent des responsables de sécurité.
Cependant, si la condamnation réside dans la confession du prisonnier au juge, c’est le juge qui lancera la première pierre puis les témoins et enfin les autres.
De plus si le condamné a confessé sa faute au juge et qu’il est un homme alors, seulement dans ce cas de figure, il peut voir sa peine réduite à un châtiment moins cruel s’il parvient à sortir de son trou, ce qui reste très difficile. La taille des pierres servant à l’exécution est également règlementée. En effet, ces dernières ne doivent êtres ni trop grandes pour qu’une ou deux suffisent à tuer le condamné, ni trop petites pour qu’elles soient jugées comme de simples cailloux. Le diamètre des projectiles doit ainsi être environ compris entre cinq à dix centimètres. La procédure totale d’exécution dure moins d’une demie heure.



Inventée aux alentours de 1880-1890 par le Docteur Julius Mont Bleyer, cette méthode ne fut utilisée la première fois qu'un siècle plus tard, le 14 décembre 1976, au Texas, sur Charles Brooks Junior, un meurtrier américain. De façon générale, les exécutions par injection létale sont publiques et ne sont en aucun cas multiples. Chaque condamné est ainsi exécuté individuellement. La mise à mort peut à tout moment être interrompue si le condamné reçoit un sursis de dernier moment. Le condamné est sanglé sur une table matelassée ou sur un fauteuil avant que ne soient installés deux cathéters, un qui servira à injecter les produits nécessaires à l’exécution, le second en cas de disfonctionnement du premier ou afin d’annuler la procédure en cas d’urgence. Les produits sont injectés manuellement depuis une salle adjacente par des techniciens spécialisés, dissimulés au condamné par un miroir semi réfléchissant. Chacune des trois injections est sépée de l'autre par l’injection d’une solution saline afin d’éviter le mélange des substances, qui pourrait provoquer la formation de résidus solides pouvant obstruer le tube par lequel sont administrés les produits. L’exécution dure dure en pratique moins de dix minutes et est sensée assurer une mort sans douleur.
Explications du fonctionnement de
l'injection létale
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La première injection, un barbiturique, généralement du Thiopental ou du Pentobarbital, a pour effet de paralyser le système nerveux central et ainsi endormir le condamné en l’anesthésiant. Ce produit provoque la perte de connaissance en trente à quarante secondes seulement à dose normale, à dose forte, cela ne nécessite que dix secondes.
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La seconde injection a pour but de paralyser les muscles de l’individu afin d’empêcher qu’il ne bouge durant la procédure pendant qu’il serait inconscient, et ainsi éviter une scène encore plus pénible aux proches du condamné, souvent présents aux exécutions. Le produit administré est généralement un curare ou du Bromure Pancuronium.
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La dernière injection, quant à elle, provoque un arrêt cardiaque. Dans la plupart des cas, une solution de chlorure de potassium est injectée.

Bien que cette méthode soit utilisée essentiellement par les armées pour punir des crimes vraiment graves, elle n’en reste pas moins une méthode d’exécution. Dans les pays où elle est encore utilisée, le recours au peloton d’exécution survient lors d’un crime militaire ou encore en sentence d’un acte qui aurait nui à la sûreté d’État.
Le condamné est placé face aux tireurs, dans une position variant selon les pays. Ainsi il peut-être à genoux, debout ou encore attaché à un poteau afin qu’il ne bouge pas pendant ou après l’exécution. Une marque est ensuite tracée sur son torse, dans le but d’indiquer la position de son cœur aux tireurs qui peuvent alors concentrer leur tir en cet emplacement. Positionné à une distance suffisante pour que le condamné ne puisse se saisir d’une arme et ainsi tirer sur le peloton, l’exécuté se voit proposer un bandeau qui lui masque les yeux s'il le désire.
Les tireurs sont de manière générale issus du contingent de l’armée du pays dans lequel est exécuté le condamné. Par conséquent, ils ne sont donc pas préparés mentalement à cette situation et ne sont en aucun cas des bourreaux professionnels. Le groupe d’exécutant, hormis le commandant de peloton, est de taille variable avec un minimum de deux hommes. Il se constitue de soldats de grades différents et sont dirigés par un commandant de peloton, dans la plupart des cas, un officier subalterne ou le soldat le plus haut gradé du groupe. Ce dernier est chargé de délivrer, en dernier recours, le coup de grâce au condamné si jamais l’exécuté survivait aux tirs du peloton.
Exécution par peloton d'exécution
d'un officier allemand durant la
Seconde Guerre Mondiale

Ce coup était tiré à bout portant à l’aide d’une arme de poing et devait être effectué soit dans la nuque, soit dans la tête derrière l’oreille. Les tireurs sont équipés de fusils afin d’avoir une meilleure précision qui ferait défaut aux tireurs si ces derniers étaient équipés d’armes de poing ou d’armes automatiques. Sur l’ensemble des armes, une est chargée à blanc afin que les soldats ne sachent pas qui a vraiment tué le prisonnier et puissent se réconforter dans l’idée que ce ne soit pas eux qu’y aient tué le condamné.
La pendaison est une méthode d’exécution qui aura été pratiquée à toutes les époques. Néanmoins, on commence à l’utiliser réellement au Moyen-Âge où elle servait à exécuter les voleurs. Cette dernière avait surtout un aspect exemplaire car, en plus du fait qu’elles soient publiques, le condamné, une fois mort, restait plusieurs jours suspendu à son gibet. L’exécution par pendaison se décline en deux variantes, la pendaison avec chute et la pendaison sans chute. On distingue aussi deux types de pendaison, les pendaisons complètes et incomplètes.
La pendaison sans chute, ou de faible hauteur (short drop ou standard drop), utilise la strangulation pour mettre fin à la vie du condamné. C'est également d'elle dont l'on parle lorsque on emploie l'expression "pendre haut et court". Il existe plusieurs types de procédure pour cette exécution. Le condamné était par exemple étranglé au moyen d’une corde reliée à une poulie ou passant au-dessus d’une branche. Le supplicié pouvait être amené à gravir une échelle précédé par son bourreau qui le poussait ensuite dans le vide. De la même, manière il était également possible qu'il soit placé sur un support mobile comme une trappe qui s’ouvrait au moment de l’exécution, un cheval qui partait au galop, … La corde passée autour du cou du condamné, devait entraîner au moyen d’un nœud coulant :
La compression des veines jugulaires réduisant ainsi petit à petit la quantité de sang oxygéné dans la tête du condamné empêche le retour du sang contenu dans le crâne au cœur qui font ainsi apparaître une cyanose (aspect bleuté des tissus qui se produit lorsque le sang à une concentration supérieure ou égale à 5g par décilitre d’hémoglobine désoxygéné) au niveau du visage et deux œdèmes, l’un au niveau facial, l’autre au niveau cérébrale qui fait perdre lentement conscience au condamné avant de causer la mort.
La compression des artères carotides est également possible. Elle aboutit à une réduction de l’apport sanguin artériel (Ischémie) au niveau cérébral, ce qui conduit à une perte rapide de conscience et la mort. Une syncope peut également se produire si le glomus carotidien est comprimé lors de la strangulation.
Enfin, la compression des voies respiratoires, en l’occurrence, de la trachée, est envisageable. Elle reste néanmoins rare puisque la trachée étant renforcée par des anneaux de cartilage, la pression nécessaire à sa compression est considérable. Cependant, une obstruction partielle ou complète de la trachée reste possible. En effet la corde peut, lorsqu’elle étrangle le condamné, exercer une pression sur la base de la langue qui peut alors obstruer la tranchée et l’œsophage.
La pendaison avec chute, apparue beaucoup plus tard, aux alentours des années 1870 en Angleterre et en Irlande, avait pour but d’empêcher une mort lente et douloureuse. Ainsi, cette variante de pendaison prévoit de faire tomber le condamné d’une hauteur variant d’un à trois mètres selon le poids du condamné afin d’exercer une pression de 572kg qui provoque, dans la quasi-totalité des cas, une rupture instantanée des vertèbres cervicales. La longueur de corde était calculée par le moyen de « table de chutes » mises au point par les bourreaux afin d’éviter que la corde soit trop courte, et provoque donc une mort par strangulation due à l’énergie cinétique trop faible produite lors de la chute qui est trop courte, ne causant ainsi pas la rupture des cervicales et donc la mort instantanée du sujet, ou encore que la corde soit trop longue et qu’à l’inverse l’énergie cinétique soit trop importante et provoque l’arrachement de la tête du condamné.
Les procédés de mise à mort par pendaison développés ci-dessus sont tous des types de pendaison appelés « pendaisons complètes », c’est-à-dire que les pieds du condamné touchent le sol durant la procédure. Il existe cependant des types de pendaison nommées « pendaisons incomplètes » où un seul des deux pieds des condamnés touchait le sol. Ce mode d’exécution, particulièrement cruel, assurait de longues minutes d’agonie au condamné, minutes qui se prolongeaient parfois en heures. En effet, les Nazis, durant la Seconde Guerre Mondiale, avaient inventés un mode de pendaison où l’un des pieds du condamné était attaché dans le but qu’il ne puisse toucher le sol tandis que l’autre ne faisait qu’effleurer la surface du sol. De cette manière, le condamné, alors sur la pointe des pieds, finissait par se fatiguer et se pendre tout seul.
Pendaison de type "short drop" ou
sans chute




Toujours utilisée en Arabie Saoudite, cette méthode d’exécution, bien que paraissant barbare, fut longtemps réservée aux nobles du Moyen-Âge jusqu’au XIXe siècle, qui eux, étaient décapités à l’épée ou à la hache. Le condamné est placé à genoux devant son bourreau, il pose ensuite sa tête sur un support rigide et de façon à avoir le cou dégagé. Le bourreau assène ensuite un à plusieurs coups jusqu’à ce que la tête se décroche du corps.
Décapitation d’une femme en Arabie Saoudite

LA PEINE DE MORT
Au total sont répertoriées ici 33 techniques de mises à mort diverses et leurs dérivés. Ces techniques se décomposent en trois majeures parties qui sont :
Les méthodes sommaires ou non reconnues par la justice
Il existe également une méthode hypothétique qui n’a jamais été mise en œuvre, l’inhalation d’azote. Toutes ces techniques de mises à mort vous sont listées si dessous. Il est évident que toutes les techniques de mises à mort n’ont pas pu être consignées sur ce site étant donné qu’une grande majorité des tortures peuvent conduire à la mort si on le désire, il n’y a donc que les techniques de mises à mort qui sont rassemblées ici et non les techniques de tortures qui peuvent aboutir au décès du supplicié. Une version de la page sans vidéos et images jugées choquante est disponible pour les âmes sensibles.
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